Bangui/La Fraternité. Il est décidé que les groupes armés disposent de 30 jours francs pour disparaitre. il est également prévu la création d’une équipe mixte composée des ex-rebelles et les éléments des FACA qui mèneront des patrouilles de routine pour assurer la sécurité de la population civile en attendant la levée définitive de l’embargo sur la vente d’armes à la Centrafrique infligé par le conseil de sécurité des Nations-Unies.
Les faits produits sur le terrain nécessitent la mise en place d’un plan de riposte pour barrer la route aux tueries et à la barbarie. Le vrai problème de l’insécurité en ce moment dans le pays c’est que le gouvernement traîne le pas alors que les moyens destinés au DDRR sont disponibles. D’aucuns disent que le retard accusé dans la mise en œuvre de ce processus incombe à nos autorités. Cette attitude contribue, bien entendu, à encourager les rebelles.
En attendant la levée de l’embargo, il convient de souligner que la République Centrafricaine a bénéficié des aides militaires des pays amis notamment la Chine, les Etats-Unis d’Amérique, la Russie et la France. Les soldats des FACA sont formés par EUTM/RCA et les instructeurs venus de la Fédération de la Russie et sont aujourd’hui des forces de dissuasion. C’est ainsi que des contingents sont déployés dans les zones de conflit en effectif insuffisant. si cette opération permet de sécuriser l’ensemble du territoire national, l’on parviendra à la restauration de l’autorité de l’Etat, la reprise des activités agropastorales, la réhabilitation des centres de santé et des écoles détruits par les douloureux événements.
Pour le journal la Fraternité, il faut battre le fer quand il est chaud, dit-on. Donc, suite à une vague de nominations des rebelles au gouvernement, ce sont d’intenses moments d’extase. Il faut en profiter pour gagner le terrain qu’ils avaient conquis. Car, on ne sait de quoi demain sera fait. La Centrafrique est un Etat de paradoxe et de surprise parfois désagréable.
Le peuple attend les gouvernants sur cette piste s’ils entendent sortir le pays de bourbier. Après Khartoum, le peuple attend voir le maçon au pied du mur pour des actions concrètes de développement.
Bistephen