Insécurité: le GTSC lance un ultimatum de trois semaines au Gouvernement et à la Minusca sinon…

Le Groupe de Travail de la Société Civile sur la crise Centrafricaine, après analyse du contexte sécuritaire et surtout de la montée de violence dans ces derniers temps dans les provinces précisément à Bocaranga et autres, recommande au Gouvernement et à la Minusca d’assumer leurs responsabilités dans un bref délai avant «qu’une action de grande envergure soit entamée».

Nul n’est Censé ignorer que l’insécurité continue de battre son plein en Centrafrique et surtout dans les arrières pays bien qu’il ait un semblant de calme à Bangui malgré la présence de la Minusca qui, normalement a l’obligation d’appuyer le Gouvernement en ce qui consterne la protection de la population civile et de l’instauration de l’autorité de l’Etat. Mais les Centrafricains se sont rendus compte que cette institution internationale en appui avec le Gouvernement n’est pas totalement à la hauteur de sa responsabilité. Ce qui justifie le grincement des dents tous les jours dans les provinces. Les groupes armés signataires des accords de paix, adhérents et non adhérents au processus Désarmement Démobilisation, Réinsertion et Rapatriement (DDRR) continuent de disposer du droit de vie de la population civile qui ne sait à quel saint se vouer.

En partant de tout ce qui précède, le Groupe de Travail de la Société Civile sur la Crise Centrafricaine (GTSC) vient de lancer un ultimatum de trois semaines à qui de droit c’est dire le Gouvernement et la Minusca de tenir le taureau par les cornes car la ville de Bocaranga et autres sont en détresse. Et si rien ne se fait selon le GTSC, une action de grande envergure sera bien entamée dans le délai susmentionné. Quelle sera cette action de grande envergure? Et comment cela va-t-il se passé? That is the question!

Petrus KASSALO