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Journal d'information, d'analyse sociopolitique et culturelle


RCA: L’ONU renvoie les casques bleus gabonais après avoir satisfait leurs ébats sexuels par la complicité de la MINUSCA

Publié le 21 Septembre 2021, 08:44am

Catégories : #Nation

RCA: L’ONU renvoie les casques bleus gabonais  après avoir satisfait leurs ébats sexuels  par la complicité de la MINUSCA

Ayant refusé d’appliquer à la lettre son mandat qui est celui de protéger la population civile mais aussi accompagner le gouvernement, certains casques bleus de la MINUSCA ont trouvé comme lobbying de satisfaire leurs ébats sexuels en lieu et place du travail demandé. Et comme un simple fait, leur ministère de la défense les rappelle sans pour autan que notre gouvernement ouvre son bec pour condamner. Alors que deviendront les victimes de ses abus sexuels ? Même si le ministère de la défense du Gabon annonce l’ouverture d’une enquête dans un laps de temps, nous pensons que c’est un crédo auquel nous sommes habitués à écouter à chaque fois que nous sommes en face d’une telle bavure.

Présente dans le pays depuis 2014, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nattions Unies pour la stabilité en République Centrafricaine fait aujourd’hui l’objet de plusieurs plaintes de la part de la population centrafricaine alors que ceci ne devrait pas être le cas.

En effet, Il ne se passe plus un jour sans que cette mission essuie des critiques et du mécontentement des Centrafricains pour son intelligence avec les groupes armés mais aussi pour l’implication de ses agents dans les multiples cas de viols et abus sexuels documentés. Tel est le cas du contingent gabonais accusé de viol et d’abus sexuels et renvoyés tranquillement chez eux par la complicité de la MINUSCA par une décision prise par le Secrétariat des Nations Unies le 14 septembre informant que gouvernement gabonais en ces termes : « Suite aux nombreux cas d’allégations, d’exploitation et d’abus sexuels en cours de traitement, les Nations Unies ont décidé ce jour du retrait du contingent gabonais de la MINUSCA… » ?  Les Nations Unies doivent-elles se limiter qu’à cette décision ? Que deviendront les victimes de ces actes qui n’honorent pas la MINUSCA ? Qui sera à la rescousse des victimes ?  Simple communiqué sans une mesure adéquate qui n’étonne personne.

Le gouvernement gabonais en réponse a écrit : « Ces dernières semaines, des faits d’une particulière gravit , contraires à l’honneur des armées commis par certains éléments des bataillons n°06 et n°07 de la mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilité en République Centrafricaine ont été rapportés au Ministère de la Défense de la république Gabonaise ». De quelle gravité nous parle-t-on si les coupables ne sont pas jugés et punis ? Des questions qui demeurent pour l’heure en suspens puisque la MINUSCA n’a fait et ne ferai pas preuve de bonne foi dans de pareils dossiers.

Bien avant la satisfaction du désir sexuel de ce contingent, c’était les militaires français de l’opération Sangaris qui ont fait l’objet de ces allégations documentés alors qu’ils occupaient le camp Mpoko où habitaient des milliers de déplacés.  Le dossier avait été confié à une unité de la gendarmerie à l’époque pour enquête. Malheureusement que la suite, tous nous la connaissons. Un non lieu avait été prononcé quand ces militaires étaient rapatriés. Et comme la malheur ne vient jamais à seule, ce fut le tour des militaires congolais de la République Démocratique du Congo eux aussi rapatriés à leur tour sans qu’aucune suite ne soit donnée laissant ainsi les victimes à leur triste sort. Comme il n y’a pas deux sans trois, le contingent gabonais a trouvé plaisir à s’inscrire dans la même logique puisque les précédents n’étaient pas punis. Tout ce que compte faire les Nations Unies et comme à son habitude d’ailleurs est de renvoyer ce contingent auprès des siens. Une impunité qui ne dit pas son nom. Le contingent gabonais de la MINUSCA avait déjà fait l’objet de ces mêmes allégations en 2017 ce qui a conduit le Secrétariat des Nations Unies à mettre en place un bureau des services de contrôle interne pour une enquête comme toujours sans suite. Étonnant pour une mission qui prône L’impunité zéro. Que reste t-il encore de ce slogan ? La MINUSCA peut-elle parlée de lutte contre les viols et abus sexuels sans se sentir bourreau du peuple ? Comme l’impunité règne en maître dans cette mission et devient le nouveau slogan, le prochain contingent qui se serait rendu coupable n’étonnerait guère les fins analystes pour qui la MINUSCA n’est pas prête de s’inscrire dans la logique lui permettant de soigner son image ternie plus que jamais auprès des Centrafricains. La MINUSCA est aujourd’hui comme un arbre que cache la forêt. A chaque jour suffit pour que révélation soit faite.  Que justice soit rendu pour que zéro impunité devienne une réalité.

Vianney

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