Touadéra inaugure un monument qui encourage la guerre en RCA

Le complexe d’infériorité nous pousse à tout accepter dans ce pays et en dire amen à tout ce qui nous vient de l’extérieur. Baba na yayou !!! Dans la problématique de la reconstruction de la RCA et de la reconquête des villes tombées sous l’ordre des forces nuisibles de la CPC du général de brousse François Bozizé, les forces de défense et de sécurité avec l’appui des forces alliées ont fait un travail louable que la nation leur doit reconnaissance. Dans cette reconnaissance, il y’a une marge qu’il ne faut pas franchir si on veut réellement rendre hommage à nos vaillants soldats en construisant un monument qui n’a pas son sens d’être. La question qui nous taraude l’esprit est celle de savoir quelle image ou quel sens veut-on donner à ce monument en son lieu et en son temps ? Ce qui nous est plus frappant est le lieu d’implantation de ce monument et l’intérêt porté à ce monument pour la Nation. Construire un monument dans l’enceinte de l’université peut être traduit par : Détruire l’éducation par les armes car dans l’esprit de ce monument c’est vaincre non pas par les idées mais avec les armes alors que pour le moment c’est la question du dialogue la réconciliation qui doit dominer. Et appeler le Président de la République pour procéder à son inauguration sonne comme un manque de sérieux et surtout qu’il a honorer de sa présence comme s’il n’existait pas un ministre de l’administration du territoire ni un maire central dans ce pays sinon cette ville. Quelle leçon envoie-t-on aux jeunes qui sont encore en formation à l’université ? Prépare-t-on les jeunes au métier des armes ? La RCA a-t-elle besoin d’un monument pour honorer nos forces ? Combien gagne un soldat Centrafricain pour que des zinzins et les zozos puissent dépenser de l’argent en son nom ? Aujourd’hui la guerre a laissé des traces indélébiles dans les familles et dans le pays, des enfants orphelins et des femmes veuves et le pays en perte des citoyens. De ce qui suit il est important de penser à la mémoire des victimes en honorant leurs mémoires par la prise en charge des familles et victimes. Mais plus encore par une prise de conscience dans la reconstruction de la RCA.  Qui vivra, verra !!!

Ben