Centrafrique: A quoi sert l’école si les armes offrent-elles de l’emploi ?

Une grande interrogation qui ne cesse de traverser les lèvres depuis une belle lurette en République Centrafricaine. Loin d’être une réalité d’aujourd’hui mais cette pratique date de très longtemps quand la crise a commencé à installer sa natte dans cette République. Et cette question est beaucoup plus posée par les jeunes et les intellectuels.  Après avoir tué, l’on réclame des postes et exige qu’il soit pardonné par la suite. Quel paradoxe? Et dans 10 à 15 ans… que dira–t-on à la progéniture?

Ce n’est un secret pour personne en ce moment précis. L’emploi devient de plus en plus difficile en Centrafrique compte tenu de cette crise montée de toutes pièces qui continue de ronger le pays et le marché d’emploi jusqu’aux os.

Il faut noter que les problèmes de l’heure ainsi que la manière de les résoudre sont une école pour la jeune génération qui, normalement ne devrait pas assister à de tel spectacle orchestré par ces démons venimeux.

Beaucoup de jeunes, hommes et femmes se saignent sur les bancs de l’école pour prétendre à un emploi à la fin des études. Hélas ce n’est plus le cas! Car les plus malins utilisent la voie des armes pour se faire de l’emploi. Ils l’utilisent comme moyen de pression après avoir fait souffrir allègrement le pauvre centrafricain lambda. Ceux-ci parviennent toujours à réussir leur coup. Et à ce niveau, la justice sort par les fenêtres pour laisser évoluer l’arbitraire et la volonté politique. Ce qui pourrait créer un cercle de tension et de revendication.

Si l’on continue de récompenser les tueurs à gage, ceux qui ont de même détruit les bâtiments scolaires, quelle place réserve-t-on en ce jour aux diplômés? Et peut-être les réalités de Khartoum nous diront plus. Wait end see!