Bientôt l’an 02 de Touadéra: une deuxième séance d’escroquerie des sociétés privées et paraétatiques pour faire des victimes

Le Président de la République, dès son accession au pouvoir n’avait cessé de parler de la rupture avec les vielles pratiques du passé où les Centrafricains continuent d’être les victimes au jour le jour. Mais jusqu’à l’heure actuelle, l’on ne comprend pas le sens de cette rupture que prône le mathématicien puisque l’injustice, la corruption et l’insécurité continuent de faire droit chemin dans le pays.

Pour bon nombre de Centrafricains, cette rupture avec les vieilles méthodes du passé devrait commencer par la justice, la bonne gouvernance, la transparence dans la gestion de la chose publique sur tous les fronts. Mais si l’on essaie de faire un rétropédalage sur tout ce qui avait été à l’origine de l’organisation du premier anniversaire de Faustin Archange Touadéra au pouvoir, il y a de quoi à se poser une kyrielle de question.

En effet, certains soutiens de Touadéra qui se réclament de ceux  qui ont financé sa campagne électorale se seraient constitués à cette époque pour subtiliser de l’argent au nom du Président Faustin Archange Touadéra auprès des sociétés. C’est le frappant cas de l’hôtel Ledger Plazza qui aurait donné une somme de 60 millions à ces individus. Mais c’est bien dommage que cette escroquerie de haut niveau avait couté au licenciement abusif du délégué du personnel sans qu’il y ait une justification valable de la part de l’hôtel.

En partant de là, l’on se pose la question de savoir si cette frange avait escroqué sur instruction de Touadéra? Si non, pourquoi n’y avait-il pas eu de démenti? C’est cela la bonne rupture? Dans le cas contraire, nous sommes dans une véritable pétaudière.

Et puisque cette mauvaise pratique était à l’origine du licenciement abusif du sieur WILIBIRO BIRGON James (responsable des achats de l’hôtel et délégué du personnel) que la justice n’a pas voulu le remettre dans ses droits, il va falloir que la vérité éclate sur cette affaire et surtout entre cette frange d’arnaqueurs et le DG de l’hôtel Ledger Plazza.

Face à cela,  une inquiétude plane déjà sur ce qui adviendra encore pour ce second anniversaire qui se profile à l’horizon.

De grande question se pose à l’heure actuelle si l’Etat Centrafricain doit encore débrousser de l’argent pour cette seconde festivité au moment où l’on note une crise humanitaire à Paoua, à Markounda et autres? Ou du moins, quelles stratégies mettront en place ceux qui se réclament des gros soutiens politiques voire financiers, des campagnes de Faustin Archange Touadéra pour étancher leur soif interminable?

Dossier à suivre…