Centrafrique: A propos de l’incident entre le Chargé de Mission Norbert Pounaba et Karl Kikobet

Le samedi 5 Aout dernier, Le Chargé de Mission en matière de la jeunesse et des organisations de la société civile à la Primature avait été agressé par Karl Kikobet, candidat à la récente élection du Conseil National de la Jeunesse.

L’acte s’est produit plus précisément en face de l’école Notre Dame dans une cave où la gérante serait une amie à Karl Kikobet, l’agresseur. Un plan qui aurait été préétabli par ce dernier et ses clics qui, d’ailleurs brillent dans la barbarie et la violence. Les passés de Karl Kikobet avec tout le désordre qu’il a occasionné dans le bureau dissout de Pamela Derom ne surprennent personne si aujourd’hui il se fait justice lui-même contre Norbert Pounaba, président du comité d’organisation de la récente élection du Conseil National de la Jeunesse.

Contacté, l’agresseur Kikobet Karl n’ayant pas de mots pour se défendre dit : « moi, je disputais juste avec Norbert Pounaba, je le reprochais de l’annulation de mon élection à la tête du CNJ.   C’est Pounaba qui m’a attaqué le premier et c’est la légitime défense. Je ne pouvais pas me laisser battre par un jeune comme moi ».

Une justification balayée du revers des mains par François, (prénom d’emprunt) qui était aussi présent sur le lieu avec sa bouteille de 33 devant lui : « le débat était entre Yabada et l’agresseur Kikobet. C’est juste quand Norbert Pounaba arrivait que Kikobet l’a taxé de traitre, d’hypocrite. Ne sachant pas le pourquoi de cette qualification, Norbert c’était juste approché pour demander le pourquoi de cette qualification. C’est à ce moment-là que Kikobet lui a donné un coup au visage, côté gauche. Donc, c’est Kikobet qui a agressé Pounaba », a fait savoir ce témoin oculaire. 

La question d’élection du Conseil National de Jeunesse dit-elle être traitée dans une cave, autour de la boisson ? Et le comité d’organisation se limite qu’à la personne de Norbert Pounaba ?

Interrogé, le chargé de mission Norbert Pounaba s’explique : « mon éducation, ma responsabilité ne me permettent pas de porter la main sur un frère, un jeune Centrafricain.De manière claire, moi j’avais un rendez-vous avec un ainé pour remettre un colis à Yannick Andjida, je ne sais qui a appelé, Trésor Adoum, Kikobet et les autres pour se joindre à nous. Au moment où moi j’arrivais, j’ai constaté que Kevin Yabada   et Kikobet avait une altercation. Juste en me voyant, Kikobet de dire aux autres que c’est le traitre qui arrive. Du coup, je suis étonné et moi de m’approcher de lui pour le demander en quoi je l’ai trahi ? C’est juste à ce moment qu’il m’a porté la main et m’a donné un coup au visage. J’ai même toutes preuves car, mon visage s’est enflé ».

Pendant l’échange avec Norbert Pounaba, nous avons réellement constaté que le visage de ce dernier est enflé et son médecin lui a conseillé de porter une lunette noire.  

Une histoire qui dépasse l’entendement des centrafricains surtout pour un certain Kikobet et ses clics qui espèrent diriger les autres jeunes Centrafricains.

« A mon sens, c’est un coup bien préparé par Kikobet et ses éléments. C’est un règlement de compte. Et Kikobet voulait juste ternir l’image de Pounaba Norbert. Malheureusement, c’est lui qui est tombé plus bas, dans son propre piège. Car, Norbert Pounaba a pris de la hauteur, il n’a pas répondu à la barbarie de Kikobet. Mais je conseillerai à Norbert Pounaba de se plaindre en justice pour que ce Kikobet Karl réponde de ses actes devant la justice. Trop c’est trop, ce groupuscule ne peut pas continuer à ternir l’image de la jeunesse centrafricaine au grand dam de tous », témoigne Alfred, présent et qui aussi est intervenu pour calmer la tension.

Conformément aux textes de base du Conseil National de la Jeunesse, la décision du comité d'élection est susceptible d’aucun recours. Donc, le ministère de la jeunesse est appelé à prendre ses responsabilités pour qu’une solution équitable soit trouvée une bonne fois pour toute.

La jeunesse centrafricaine en a marre de ce silence assourdissant du ministère de la jeunesse ?  

La rédaction