L’inquiétude de l’opposition démocratique sous la bannière du BDRC est très frappante sur la tenue effective et transparente des élections communales d’une part et de sa participation d’autre part. Ces volets ont été à l’origine d’un moment d’échange avec le médiateur de la République Laurent NGON-BABA ce 23 Février 2023 à Bangui.
La question de la tenue des élections locales en Centrafrique pour la première fois devient une préoccupation de toute la classe politique. Du pouvoir en place à l’opposition démocratique, les avis sont divergents et des positions sont prises à l’heure actuelle. Ce qui démontre combien il y a de la valeur à donner à ce processus électoral et bien évidement des choses à voir au préalable pour avoir un processus normal des élections qui sera accepté de tous.
Le Médiateur de la République Laurent NGON-BABA a rencontré les leaders d’opposition hier pour échanger avec eux sur la question évoquée. Et ces derniers n’ont pas hésité un seul instant de montrer clairement leur position et des conditions pour l’effectivité de ces élections au médiateur.
Maitre Crépin MBOLI-NGOUMBA dans son intervention a fait mention de l’acharnement du régime actuel sur les leaders d’opposition à l’instar de l’ancien Chef d’Etat Alexandre Ferdinand NGUEDET et bien d’autres. Selon lui, tous les leaders d’oppositions sont en insécurité de par leur prise de position contraire à la gouvernance de Faustin Archange TOUADERA Président de la République.
Il poursuit son intervention en présence du médiateur en lui faisant savoir que l’opposition démocratique ne prendra pas part à ces élections locales. Et même s’il le faut, il y a lieu de faire la mise à jour de l’Autorité de Nationale des Elections (ANE) d’une part et de remettre la Cour Constitutionnelle dans sa carapace initiale d’autre part.
Dans le même volet, une référence est faite aux conditions dans lesquelles les dernières élections présidentielles et législatives ont eu lieu et le souhait émis dans cet élan est de na pas voir les mêmes effets se reproduire.
Avec ce rythme, participerions-nous à une élection transparente qui verra la participation de toutes les classes politiques sur l’ensemble du territoire national ? Avec le dernier évènement dans la VAKAGA qui s’est soldé par la prise d’une vingtaine des FACA en otage par les rebelles de la CPC, va-t-on parler d’un processus sur tout le territoire ?
Il y a de quoi à mettre en actif pour se parler en toute franchise afin d’éviter le pire pour le bien de la nation et non d’un groupuscule des hommes politiques dans l’unique but de satisfaire leur désire politique.
Bienvenu D.
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