Le président du Haut Conseil de la Communication Josué Richard POUAMBI a effectué une visite de travail à Tunis lors de la 6ème conférence des présidents des autorités de la régulation dans le cadre des problématiques de l’heure liées à la communication. Il s’agit notamment de la régulation des réseaux sociaux, les processus électoraux ainsi que l’examen de l’avenir du Réseau Francophone des Régulateurs des Médias (REFRAM). Et quel sera l’impact de cette visite de travail dans la sphère de la communication en Centrafrique?
La question des réseaux sociaux est devenue un phénomène mondial au jour d’aujourd’hui. Et plusieurs stratégies sont entrain d’être développées pour la régulation de ce secteur à travers le monde. La République Centrafricaine n’est pas restée à la marge de cette problématique. C’est dans ce cadre précis que le président du Haut Conseil de la Communication avait pris part à cette 6ème conférence à Tunis.
Dès son arrivée à l’aéroport de Bangui ce mercredi 11 septembre 2019, le président du HCC répondait aux questions des journalistes en ces termes:« A Tunis nous avons abordé plusieurs questions dont celles qui sont liées à la problématiques des réseaux sociaux, les processus électoraux, la régulation des réseaux sociaux…» il poursuit en spécifiant qu’ils ont également examiné l’avenir du Réseau Francophone des Régulateurs des Médias ainsi que l’adoption de la feuille de route dudit réseau pour le biennal 2020-2021.
Lors de cette conférence, des textes ont été élaborés et examinés « d’ici là, les textes examinés seront envoyés aux différentes institutions pour voir l’applicabilité et les adapter par rapport aux réalités de chaque Etat» avait précisé le président du HCC.
Pour lui ces textes ont été élaborés d’une manière générale et une fois qu’ils seront envoyés dans les pays. Il reviendrait à chaque Etat de voir la possibilité de les adapter à ses réalités. Il a par ailleurs souligné la question des facks news sur les réseaux sociaux posant des sérieux problèmes. « Sur les réseaux sociaux, tout le monde peut se prévaloir la qualité des journalistes alors que ceux-ci ne maîtrisent pas les règles d’éthique et de la déontologie du métier».
Il n’a pas aussi manqué de mentionner que « nous sommes très en retard par rapport aux autres pays en ce qui concerne la régulation sur les réseaux sociaux». Il conclu en disant qu’une fois le document reçu, le HCC, les journalistes, les forces vives de la nation seront réunis pour l’examiner et l’adapter à la réalité centrafricaine.
Soulignons qu’en ce jour l’on compte trente pays faisant membre du Réseau Francophone des Régulateurs des Médias.
Bienvenu
