Dans le cadre de la réduction de violences et les discours de haine, Search For Common Ground sur la demande du Haut Conseil de la Communication, s’active depuis un certains temps à former les journalistes ainsi que les animateurs des radios. Ceci donnera l’occasion à ces journalistes d’avoir un langage commun dans cet élan de la recherche de la paix.
Quel langage le journaliste et les animateurs des radios doivent tenir en une période de crise? C’est à cette question que Search For Common Ground tente de répondre à travers une formation de ces derniers.
Non seulement les journalistes et les animateurs des radios, les représentants du Conseil National de la Jeunesse ont également pris part à cette formation.
Cet atelier de formation consistera à contribuer au renforcement de capacités des producteurs, animateurs et représentants du CNJ à planifier et à modérer des émissions téléphoniques en direct de manière à réduire les discours haineux, axées sur les solutions qui encouragent un dialogue constructif.
Mais aussi, améliorer leurs connaissances et leurs compétences à élaborer un ensemble de principes à appliquer à la planification des programmes ainsi que des stratégies pour encourager un dialogue constructif afin de prévenir les discours haineux sur les ondes.
Et à cela il faut reconnaitre qu’à l’issue de cette activité, un plan d’action est produit pour l’intégration des principes et stratégies définis et développés dans les futures productions des émissions radio. Aussi, des visites in situ seront organisées par l’équipe projet pour échanger avec les participants afin d’évaluer l’impact des acquis de l’activité dans les émissions qui seront produites à postériori et surtout l’intégration des principes et stratégies développés lors de cette formation dans les différentes émissions.
Pour Yves POLEPOLE, facilitateur de cet atelier « ces participants auront, à l’issue de cette formation, contribué à la promotion de la cohésion sociale et du retour à paix» avant de préciser que la radio est un principal canal de communication de masse d’où l’importance de passer par elle à travers un langage cohérant, de paix, pour atteindre le grand public car « les rédactions de ces radios tourneront vers les sujets qui font la promotion de la paix». Pour lui, il ne s’agit n’ont seulement d’un enseignement ou d’une formation mais plutôt d’un partage d’expérience et aussi bien de recadrage.
Précisons que des journalistes et animateurs venus des provinces ont également pris part à cette formation qui durera quatre jours à Bangui.
Ben